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Taxe de séjour 2025 : qui collecte quoi entre Airbnb, Booking et Abritel ?

Taxe de séjour 2025 : Airbnb, Booking, Abritel… Découvrez qui collecte, qui reverse et les obligations des hôtes pour rester en règle.

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18 min de lecture
Taxe de séjour 2025 : qui collecte quoi entre Airbnb, Booking et Abritel ?

Taxe de séjour 2025 : qui collecte quoi entre Airbnb, Booking et Abritel ?

Introduction : une taxe incontournable pour la location saisonnière

La taxe de séjour fait partie intégrante de l’expérience de la location saisonnière en France. Elle concerne aussi bien les hôtels que les chambres d’hôtes et les locations meublées de tourisme. Pourtant, de nombreux propriétaires s’interrogent encore en 2025 : qui doit la collecter ? qui doit la reverser ? et comment cela fonctionne sur les plateformes comme Airbnb, Booking ou Abritel ?

Depuis plusieurs années, la réglementation a évolué pour simplifier le processus et garantir que les communes perçoivent correctement cette taxe. Désormais, les grandes plateformes de location courte durée jouent un rôle central : dans la plupart des cas, ce sont elles qui collectent directement la taxe auprès des voyageurs, puis la reversent aux collectivités locales.

Mais la situation reste complexe. Selon la commune, le type de logement ou le statut du propriétaire (particulier ou professionnel), les obligations peuvent changer. Certains hôtes n’ont donc aucune démarche à effectuer, tandis que d’autres doivent calculer, déclarer et reverser eux-mêmes la taxe de séjour.

👉 Cet article a pour objectif de clarifier la situation en 2025, de détailler les différences entre Airbnb, Booking et Abritel (Vrbo), et de donner des conseils pratiques aux propriétaires pour rester en règle.


Qu’est-ce que la taxe de séjour ?

Origine et rôle

La taxe de séjour a été créée en France en 1910. Elle a pour objectif de financer les équipements et actions en faveur du tourisme dans les communes. Concrètement, les montants collectés permettent de financer :

  • la promotion touristique locale,
  • l’entretien des sites patrimoniaux,
  • le développement d’infrastructures (pistes cyclables, signalétique, événements culturels),
  • l’amélioration de l’accueil des visiteurs.

C’est donc une ressource essentielle pour les communes touristiques.

Qui doit la payer ?

La règle est simple : la taxe de séjour est toujours payée par le voyageur. Ce n’est pas le propriétaire qui la supporte. Toutefois, c’est au propriétaire — ou à la plateforme si elle se substitue à lui — de la collecter puis de la reverser à la commune.

Ainsi, lorsqu’un voyageur réserve un séjour :

  • Le montant de la taxe s’ajoute au prix de la nuitée.
  • Selon les cas, ce montant est collecté par la plateforme (Airbnb, Booking, Abritel) ou directement par le propriétaire.
  • La somme doit ensuite être transmise à la commune ou à l’intercommunalité compétente.

Comment est-elle calculée ?

Le calcul de la taxe de séjour dépend :

  1. Du type de logement : hôtels, résidences de tourisme, meublés classés, meublés non classés, campings, etc.
  2. De la classification du logement (nombre d’étoiles).
  3. De la commune : chaque conseil municipal fixe son propre barème chaque année.

Il existe deux modes de calcul :

  • La taxe de séjour au réel : c’est la plus fréquente. Elle est calculée en fonction du nombre de personnes, du nombre de nuits et du tarif fixé par la commune. Exemple : 1,50 € par adulte et par nuit pour un meublé non classé.
  • La taxe de séjour au forfait : plus rare, elle consiste à appliquer une taxe calculée globalement en fonction de la capacité d’accueil du logement, indépendamment du nombre exact de voyageurs.

Depuis 2019, les meublés de tourisme non classés sont soumis à un taux proportionnel, compris entre 1 % et 5 % du prix de la nuitée, avec un plafond fixé par la commune (souvent aligné sur le tarif maximum des palaces).

Exemple concret

Imaginons une réservation de 3 nuits pour 2 adultes dans un meublé non classé à 100 € la nuit, dans une commune ayant fixé son taux à 4 %.

  • Prix du séjour : 300 €
  • Taxe de séjour = 4 % × 300 € = 12 €
  • Montant à collecter : 12 € (soit 2 € par nuit et par personne)

Ce montant devra être collecté puis reversé par la plateforme ou par le propriétaire selon les cas.


👉 La prochaine étape consiste à voir comment Airbnb gère la taxe de séjour en 2025, avec son système de collecte automatique dans la majorité des communes françaises.

Airbnb et la taxe de séjour en 2025

Une collecte automatique généralisée

Depuis 2019, Airbnb a progressivement mis en place un système de collecte automatique de la taxe de séjour en France. En 2025, ce dispositif couvre la quasi-totalité des communes françaises qui appliquent cette taxe.

Concrètement, lors d’une réservation :

  • Airbnb calcule automatiquement le montant de la taxe due en fonction des règles fixées par la commune.
  • Le voyageur paie cette taxe en même temps que le prix du séjour.
  • Airbnb reverse directement le montant collecté à la mairie ou à l’intercommunalité concernée.

Pour le propriétaire, cela représente un véritable confort : il n’a aucune démarche à effectuer dans la majorité des cas. La plateforme se charge de tout, de la collecte jusqu’au reversement.

« Avec Airbnb, je sais que mes voyageurs paient la taxe de séjour et que la commune la reçoit. C’est un souci en moins à gérer », explique un hôte basé à La Rochelle.

Transparence pour les voyageurs

La taxe de séjour apparaît clairement sur la facture du voyageur, séparée du prix de la nuitée. Cela permet d’éviter les malentendus au moment du paiement ou de l’arrivée.

Cette transparence est un atout important : certains voyageurs, notamment étrangers, ne connaissent pas le principe de la taxe de séjour et pourraient être surpris si elle leur était réclamée en supplément à l’arrivée. Grâce à la collecte automatique, tout est clair dès la réservation.

Les limites du système

Malgré sa généralisation, la collecte par Airbnb n’est pas absolue. Certaines situations échappent encore au dispositif :

  • Communes non couvertes : dans quelques rares cas (communes isolées ou nouvelles intercommunalités), Airbnb ne collecte pas automatiquement la taxe.
  • Catégories spécifiques de logements : pour certains hébergements atypiques, le calcul peut ne pas être automatisé.
  • Changements récents de barème : il arrive que la plateforme prenne du retard pour appliquer les nouvelles grilles votées par les communes.

Dans ces cas particuliers, le propriétaire reste responsable de la collecte et du reversement.

Obligations du propriétaire

Même si Airbnb gère la collecte dans 95 % des cas, le propriétaire n’est pas totalement déchargé de sa responsabilité. Il doit :

  • Vérifier si sa commune est bien couverte par la collecte automatique.
  • Contrôler que les montants affichés et collectés correspondent aux barèmes votés par la mairie.
  • Conserver les justificatifs fournis par Airbnb (reçus de reversement) en cas de contrôle fiscal ou administratif.

👉 En résumé, Airbnb facilite énormément la vie des hôtes, mais ne les dispense pas de vigilance.

Exemple concret

Imaginons un séjour de 4 nuits pour 3 adultes à 80 € la nuit dans une commune où le tarif de taxe de séjour est de 1,50 € par nuit et par adulte.

  • Prix du séjour = 4 × 80 € = 320 €
  • Taxe de séjour = 4 × 3 × 1,50 € = 18 €
  • Facture du voyageur = 338 € (320 € + 18 €)
  • Reversement : Airbnb prélève 18 € et le reverse directement à la commune.

Dans ce cas, le propriétaire reçoit 320 € (moins la commission de 15,5 % d’Airbnb), sans se soucier de la taxe de séjour.


👉 La prochaine étape consiste à analyser Booking.com et son fonctionnement particulier en 2025, qui dépend du statut du propriétaire (particulier ou professionnel).

Booking et la taxe de séjour en 2025

Un fonctionnement différent selon le statut de l’hôte

Contrairement à Airbnb, qui a choisi la simplification avec une collecte quasi systématique, Booking.com applique un système plus nuancé en 2025.
La règle dépend essentiellement du statut du propriétaire :

  • Si vous êtes un particulier (loueur en meublé non professionnel par exemple) : dans la majorité des communes françaises, Booking collecte la taxe de séjour auprès du voyageur puis la reverse directement à la collectivité locale.
  • Si vous êtes un professionnel (statut LMNP avec TVA, société, agence de gestion ou conciergerie) : Booking ne collecte pas la taxe à votre place. Elle vous est reversée avec le prix de la réservation, et c’est à vous de la calculer, déclarer et transmettre à la mairie.

Ce système hybride peut générer de la confusion, notamment chez les hôtes qui passent du statut particulier à professionnel et qui ne réalisent pas immédiatement que leurs obligations changent.

Comment Booking collecte et reverse

Lorsqu’il est en charge de la collecte (cas des particuliers), Booking ajoute automatiquement la taxe de séjour au prix payé par le voyageur. Exemple :

  • Prix affiché : 300 € pour 3 nuits.
  • Taxe de séjour : 9 € (selon le barème communal).
  • Prix payé par le voyageur : 309 €.
  • Booking reverse ensuite 300 € à l’hôte (moins sa commission), et 9 € directement à la commune.

Lorsque l’hôte est professionnel :

  • Prix affiché : 300 € pour 3 nuits.
  • Taxe de séjour : 9 € affichés au voyageur.
  • Prix payé par le voyageur : 309 €.
  • Booking reverse 309 € à l’hôte (moins sa commission).
  • L’hôte doit ensuite reverser 9 € lui-même à la commune dans les délais fixés.

Les points de vigilance pour les hôtes

Ce fonctionnement implique plusieurs précautions pour les hôtes professionnels :

  • Bien distinguer le revenu net de la taxe de séjour : l’argent collecté auprès du voyageur ne vous appartient pas. Vous devez le reverser à la collectivité.
  • Déclarer correctement les nuitées sur la plateforme mise à disposition par votre commune ou communauté de communes.
  • Respecter les délais de reversement, qui varient selon les territoires (mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel).

En cas de manquement, le propriétaire reste responsable légalement et peut être sanctionné.

Exemple concret

Un appartement à Bordeaux est loué pour 4 nuits à 120 € la nuit pour 2 adultes. La taxe de séjour votée par la ville est de 1,65 € par adulte et par nuit.

  • Prix du séjour : 4 × 120 € = 480 €
  • Taxe de séjour : 4 × 2 × 1,65 € = 13,20 €
  • Total payé par le voyageur : 493,20 €

Si le propriétaire est particulier :

  • Booking reverse 480 € (moins sa commission) à l’hôte.
  • Booking reverse 13,20 € directement à la ville de Bordeaux.

Si le propriétaire est professionnel :

  • Booking reverse 493,20 € (moins sa commission) à l’hôte.
  • L’hôte doit déclarer et reverser les 13,20 € à la mairie.

Risques de confusion

Le principal écueil pour les hôtes est le manque de clarté : certains pensent que Booking s’occupe toujours de la taxe de séjour, alors qu’en réalité cela dépend de leur statut fiscal.
Résultat : des oublis de déclaration et des risques de pénalités.

👉 Conseil pratique : vérifier chaque année, dans votre espace partenaire Booking, si la taxe est collectée automatiquement ou si vous devez la gérer vous-même.


👉 La prochaine étape consiste à voir comment Abritel (Vrbo) gère la taxe de séjour en 2025, avec un système assez proche d’Airbnb mais encore partiellement couvert.

Abritel (Vrbo) et la taxe de séjour en 2025

Une collecte en forte progression

Abritel, aussi connu sous le nom de Vrbo, a adopté progressivement le système de collecte automatique de la taxe de séjour en France. En 2025, la majorité des communes touristiques françaises sont couvertes : lors de la réservation, la taxe est automatiquement calculée, collectée et reversée par la plateforme.

Cela représente un avantage considérable pour les propriétaires particuliers : comme sur Airbnb, ils n’ont généralement aucune démarche à effectuer. Le montant est directement ajouté au prix payé par le voyageur et transféré ensuite à la collectivité locale.

Les limites du dispositif

Malgré cette couverture étendue, la collecte par Abritel n’est pas encore universelle. Certaines communes ne sont pas intégrées au système, en particulier :

  • Des territoires ruraux ou des petites intercommunalités qui n’ont pas encore contractualisé avec Vrbo.
  • Des cas où le barème local évolue et où la mise à jour prend du temps à être appliquée par la plateforme.
  • Certains hébergements spécifiques (ex. campings, hébergements atypiques) qui échappent à l’automatisation.

Dans ces situations, c’est toujours le propriétaire qui doit se charger de la collecte et du reversement de la taxe de séjour.

Différences avec Airbnb

La principale différence entre Airbnb et Abritel réside dans la systématicité de la collecte :

  • Airbnb : couverture quasi totale en France, avec très peu d’exceptions.
  • Abritel : couverture large, mais avec encore quelques zones blanches.

Autre point : la communication. Airbnb fournit des justificatifs détaillés de reversement que les hôtes peuvent télécharger. Abritel le fait également, mais certains hôtes trouvent ces justificatifs moins lisibles ou moins accessibles.

Ce que cela change pour les propriétaires

Pour les hôtes utilisant Abritel, il est essentiel de :

  1. Vérifier si leur commune est bien couverte par la collecte automatique.
  2. Tenir un registre clair des séjours réalisés et des taxes collectées, même si la plateforme reverse directement.
  3. Anticiper le cas où Abritel ne collecte pas et savoir comment calculer et reverser la taxe manuellement.

👉 Conseil : en cas de doute, contactez directement le service municipal de la taxe de séjour pour confirmer si Vrbo est bien mandaté pour collecter dans votre commune.

Exemple concret

Imaginons une réservation de 5 nuits pour 4 adultes dans un logement à 150 € la nuit, dans une commune où le tarif de taxe de séjour est de 1,80 € par adulte et par nuit.

  • Prix du séjour = 5 × 150 € = 750 €
  • Taxe de séjour = 5 × 4 × 1,80 € = 36 €
  • Total payé par le voyageur = 786 €

Si la commune est couverte par la collecte automatique :

  • Le propriétaire perçoit 750 € (moins la commission Abritel).
  • Abritel reverse directement 36 € à la commune.

Si la commune n’est pas couverte :

  • Le propriétaire perçoit 786 € (moins la commission).
  • Il doit déclarer et reverser 36 € lui-même à la mairie.

Importance du registre de taxe de séjour

Même lorsque la plateforme collecte automatiquement, le propriétaire reste responsable légalement. En cas de contrôle, il doit pouvoir prouver que la taxe a bien été collectée et reversée. Conserver les justificatifs fournis par Abritel (ou établir son propre registre) est donc une bonne pratique.


👉 La prochaine étape sera de détailler ce que doivent faire les propriétaires si la plateforme ne collecte pas la taxe de séjour, avec les démarches pratiques et les risques encourus en cas d’oubli.

Que faire si la plateforme ne collecte pas ?

Les obligations légales du propriétaire

Même si les plateformes comme Airbnb, Booking et Abritel simplifient de plus en plus la gestion de la taxe de séjour, il existe encore des situations où la responsabilité incombe directement au propriétaire. En 2025, la loi reste très claire :

  • Le propriétaire est légalement responsable de la taxe de séjour.
  • Si la plateforme ne collecte pas, c’est à lui de le faire auprès des voyageurs.
  • Il doit ensuite déclarer et reverser le montant à la commune ou à la communauté de communes compétente.

Ignorer cette obligation expose à des sanctions financières.

Calculer le montant dû

Si la plateforme ne collecte pas la taxe de séjour, le propriétaire doit lui-même calculer le montant exact selon les barèmes votés par la commune.

La formule est simple :

  • Nombre d’adultes × nombre de nuits × tarif communal par nuit.

⚠️ À noter : les enfants mineurs sont exonérés de taxe de séjour.

Exemple : un séjour de 3 nuits pour 2 adultes, dans une commune avec une taxe fixée à 2 €/nuit/adulte.

  • 2 adultes × 3 nuits × 2 € = 12 € à collecter.

Ce montant doit être ajouté au prix payé par le voyageur, soit en l’incluant dès la réservation, soit en le réclamant à l’arrivée (si la plateforme ne l’intègre pas automatiquement).

Déclarer et reverser la taxe

La majorité des communes françaises disposent aujourd’hui d’un portail numérique pour déclarer les nuitées et reverser la taxe de séjour. Le propriétaire doit généralement :

  1. Créer un compte sur ce portail (souvent géré par la communauté de communes).
  2. Déclarer chaque séjour ou remplir un registre récapitulatif en fin de période.
  3. Payer la somme due en ligne ou par virement bancaire.

Les délais varient selon les territoires : certaines communes demandent un reversement mensuel, d’autres trimestriel, semestriel ou annuel.

Sanctions en cas d’oubli

Un propriétaire qui ne collecte pas ou ne reverse pas la taxe de séjour s’expose à des pénalités financières. Selon la gravité du manquement, il peut encourir :

  • Une amende administrative (jusqu’à 750 € par infraction constatée).
  • Le paiement rétroactif des montants dus, majorés d’intérêts de retard.
  • Dans les cas les plus graves, une action judiciaire de la commune.

En pratique, de nombreux contrôles sont réalisés à partir des données des plateformes. Les communes peuvent comparer le nombre de nuitées enregistrées sur Airbnb, Booking ou Abritel avec les montants déclarés.

Exemple pratique

Un propriétaire loue son gîte dans une commune rurale où Abritel ne collecte pas la taxe de séjour. Il accueille en 2025 :

  • 40 séjours,
  • 120 adultes au total,
  • Pour une durée moyenne de 3 nuits.

Barème communal : 1,20 €/nuit/adulte.

Calcul : 120 adultes × 3 nuits × 1,20 € = 432 € à reverser dans l’année.

Si le propriétaire oublie de déclarer et de payer, la mairie peut réclamer rétroactivement ces 432 €, majorés d’une pénalité de retard, voire d’une amende supplémentaire.

Les bonnes pratiques

Pour éviter toute erreur ou oubli, les experts recommandent aux hôtes :

  • De vérifier chaque début de saison si leur commune est bien couverte par la collecte automatique des plateformes.
  • De tenir un registre papier ou numérique des séjours (nombre de voyageurs adultes, nombre de nuits, taxe collectée).
  • De conserver tous les justificatifs fournis par les plateformes (Airbnb, Booking, Abritel) en cas de contrôle.
  • De déclarer systématiquement sur le portail de la mairie, même si le montant est nul (certaines communes imposent une déclaration obligatoire).

👉 Rappel : même si une plateforme collecte pour vous, c’est toujours vous, en tant que propriétaire, qui restez responsable vis-à-vis de la loi.


👉 La dernière partie de l’article portera sur les bonnes pratiques pour rester en règle et la conclusion, afin d’apporter une synthèse claire et rassurante aux hôtes.

Bonnes pratiques pour rester en règle

Vérifier chaque année la délibération municipale

La taxe de séjour n’est pas figée : chaque commune peut réviser ses barèmes tous les ans. Les propriétaires doivent donc se renseigner régulièrement auprès de leur mairie ou de la communauté de communes.

  • Les tarifs peuvent évoluer (augmentation de quelques centimes à plusieurs euros).
  • Les catégories de logements peuvent être modifiées.
  • Le taux proportionnel (1 % à 5 % du prix de la nuitée pour les meublés non classés) peut être ajusté.

👉 Conseil : en début de saison, consultez systématiquement la délibération officielle pour éviter toute erreur de calcul.

Utiliser les justificatifs fournis par les plateformes

Lorsque Airbnb, Booking ou Abritel collectent et reversent la taxe, ils fournissent généralement un relevé récapitulatif. Ces documents constituent la preuve que la taxe a bien été collectée et reversée.

  • Téléchargez-les et conservez-les dans vos archives comptables.
  • Classez-les par année fiscale pour être en mesure de répondre rapidement en cas de contrôle.

⚠️ Attention : même si la plateforme collecte, vous devez être en mesure de le justifier.

Tenir un registre de taxe de séjour

Même si la loi n’impose pas formellement un registre papier, tenir un tableau simple (Excel, Google Sheets) est une bonne pratique. Ce registre doit contenir :

  • le nom des voyageurs,
  • le nombre d’adultes payants,
  • le nombre de nuits,
  • le montant de taxe collecté,
  • le montant reversé (ou pris en charge par la plateforme).

Cela permet de vérifier la cohérence entre vos déclarations, vos revenus et les justificatifs fournis par les plateformes.

Informer clairement les voyageurs

La transparence est essentielle pour éviter toute incompréhension. Mentionnez dans vos annonces que la taxe de séjour est :

  • soit incluse dans le prix total affiché,
  • soit collectée séparément à l’arrivée (si la plateforme ne l’intègre pas).

De cette façon, vos clients savent à quoi s’attendre et vous évitez les mauvaises surprises lors du check-in.

S’appuyer sur un accompagnement professionnel

De nombreux propriétaires se sentent dépassés par les aspects administratifs liés à la location saisonnière. En plus de la taxe de séjour, ils doivent gérer la fiscalité (LMNP, micro-BIC, SCI, etc.), les assurances et la réglementation locale.

👉 Pour simplifier cette gestion, il peut être utile de s’appuyer sur une conciergerie professionnelle comme Hostcare, qui assure non seulement la gestion opérationnelle des logements mais accompagne aussi les propriétaires dans le respect des démarches légales.


Conclusion : une gestion simplifiée mais à surveiller

En 2025, la collecte de la taxe de séjour en France est en grande partie automatisée grâce aux plateformes de location saisonnière :

  • Airbnb : collecte quasi systématique, avec reversement direct aux communes.
  • Booking : dépend du statut de l’hôte (collecte si particulier, gestion à la charge de l’hôte si professionnel).
  • Abritel (Vrbo) : couverture large mais pas encore universelle, vigilance nécessaire.

Pour les propriétaires, cela représente un vrai gain de temps. Mais il ne faut pas tomber dans l’excès de confiance : dans tous les cas, la responsabilité finale reste entre leurs mains.

Un oubli ou une erreur de déclaration peut coûter cher, alors que quelques bonnes pratiques suffisent à rester en règle :

  • Vérifier les barèmes chaque année.
  • Conserver les justificatifs fournis par les plateformes.
  • Tenir un registre des séjours et des taxes collectées.
  • Être transparent avec les voyageurs.

👉 Pour aller plus loin et sécuriser votre activité de location saisonnière, vous pouvez demander gratuitement le Guide complet du propriétaire Hostcare via notre formulaire de contact. Ce document vous donne toutes les démarches administratives et fiscales à jour en 2025 pour louer en toute sérénité.

En résumé, la taxe de séjour n’est pas une contrainte insurmontable : grâce aux plateformes et à une bonne organisation, elle peut être gérée simplement, tout en contribuant au développement touristique de votre territoire.

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