Hostcare

Magazine de la Parahôtellerie

Retour à Actualités

Squatteurs et locations saisonnières : que risquent les hôtes sur Airbnb, Booking et Abritel en 2025 ?

Squatteurs Airbnb, Booking, Abritel : quels risques en 2025 pour les hôtes ? Lois, protections et solutions pour éviter l’occupation illégale.

Hugo
14 min de lecture
Squatteurs et locations saisonnières : que risquent les hôtes sur Airbnb, Booking et Abritel en 2025 ?

Squatteurs et locations saisonnières : que risquent les hôtes sur Airbnb, Booking et Abritel en 2025 ?

Introduction : la crainte des squatteurs en location saisonnière

Pour de nombreux propriétaires, la peur du squat est un véritable frein à la mise en location de leur bien. Les médias relaient régulièrement des histoires de résidences principales occupées illégalement pendant des mois, ce qui alimente l’angoisse des particuliers. Mais qu’en est-il réellement pour les locations saisonnières proposées via Airbnb, Booking.com ou Abritel ?

En 2025, la législation française a évolué afin de mieux protéger les propriétaires, et les plateformes de location ont renforcé leurs dispositifs de sécurité. Pourtant, la question reste : un squatteur peut-il vraiment s’inviter dans un logement réservé en courte durée et refuser de partir ?

Cet article fait le point sur le risque réel de squat, les protections légales et contractuelles existantes, et les bonnes pratiques à adopter pour louer en toute sérénité.


1. Comprendre le risque de squat en location saisonnière

Quelle est la définition légale du squat ?

En droit français, le terme squat désigne l’occupation sans droit ni titre d’un logement, c’est-à-dire l’installation d’une ou plusieurs personnes dans un bien immobilier sans autorisation du propriétaire. Généralement, il s’agit de l’effraction ou de l’intrusion dans une résidence principale ou secondaire laissée vide.

Dans le cadre de la location saisonnière, la situation est différente : le voyageur entre dans le logement avec un titre (contrat de location ou réservation validée sur une plateforme). Le problème survient lorsqu’il refuse de quitter les lieux à la fin du séjour.

Pourquoi les locations courtes durées sont moins exposées ?

Les squatteurs ciblent rarement les locations saisonnières pour plusieurs raisons :

  • Les séjours sont de courte durée (quelques jours à quelques semaines).
  • Les plateformes comme Airbnb ou Booking demandent un paiement complet avant l’arrivée.
  • Le logement est régulièrement occupé par d’autres voyageurs, ce qui limite la possibilité d’une installation illégale prolongée.

En clair, la rotation rapide des voyageurs rend le squat beaucoup plus difficile à mettre en place qu’une occupation illégale d’une résidence secondaire vide pendant plusieurs mois.

Les failles possibles (séjours longs, locataires mal intentionnés)

Le risque de squat en location saisonnière existe surtout dans des cas particuliers :

  • Séjours longue durée (plus de 30 jours) : en droit français, au-delà d’un mois, le locataire bénéficie d’une protection juridique renforcée, proche de celle d’un bail classique.
  • Réservations frauduleuses : un faux profil ou un voyageur mal intentionné peut réserver un logement avec l’intention de prolonger son séjour illégalement.
  • Absence de suivi du propriétaire : si le départ n’est pas contrôlé (check-out non vérifié), un occupant peut rester dans les lieux sans autorisation.

Ajay, concierge Hostcare à Beauvais, résume souvent la situation ainsi : « Le risque zéro n’existe pas, mais il est extrêmement rare que des squatteurs utilisent Airbnb, Booking ou Abritel comme porte d’entrée. Le plus souvent, un bon suivi du séjour et un accompagnement professionnel suffisent à éviter les problèmes. »

2. Le cadre légal en France en 2025

Les lois contre l’occupation illégale : rappel des évolutions récentes

Depuis plusieurs années, l’État français a renforcé la lutte contre les squats. Une loi votée en 2023 a notamment :

  • Accéléré les procédures d’expulsion pour les occupations sans droit ni titre.
  • Clarifié la distinction entre squat et litige locatif.
  • Prévu des sanctions plus lourdes pour les squatteurs (jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende en cas d’effraction).

En 2025, ce cadre est toujours en vigueur : un propriétaire victime d’un squat peut saisir la préfecture pour obtenir une expulsion rapide, en particulier lorsqu’il s’agit de sa résidence principale ou secondaire.

Différence entre squat d’une résidence et impayé en location saisonnière

Il est essentiel de distinguer deux situations juridiques :

  1. Le squat pur et simple : des personnes s’introduisent illégalement dans un logement vide. La procédure d’expulsion est alors simplifiée.
  2. Le refus de quitter un logement loué (cas qui peut concerner Airbnb, Booking ou Abritel). Ici, l’occupant est entré légalement dans les lieux grâce à une réservation. S’il reste après la date prévue, il ne s’agit plus d’un squat au sens strict, mais d’un litige locatif.

Cette nuance est cruciale, car la procédure pour récupérer son logement n’est pas la même. Le propriétaire doit souvent passer par une décision de justice, même si la durée initiale était très courte.

Les délais d’expulsion : que dit la loi pour les locations Airbnb & co ?

En cas de refus de départ, le propriétaire ne peut pas se faire justice lui-même (changer les serrures, couper l’eau ou l’électricité, etc.). Il doit :

  1. Déposer plainte auprès de la police ou de la gendarmerie.
  2. Saisir le tribunal judiciaire pour obtenir une ordonnance d’expulsion.
  3. Faire intervenir un huissier de justice.

Cependant, depuis la réforme, les juges tiennent compte du caractère saisonnier et temporaire du contrat. Les procédures peuvent donc être plus rapides que pour un bail classique.

Il existe toutefois une exception importante : si le séjour dépasse 30 jours consécutifs, le locataire bénéficie d’une protection renforcée, similaire à celle d’un bail d’habitation. Dans ce cas, l’expulsion peut devenir beaucoup plus longue et complexe, notamment à cause de la trêve hivernale.

Le rôle des plateformes en cas de squat

Airbnb, Booking et Abritel ne sont pas des autorités judiciaires : elles ne peuvent pas expulser un squatteur. Cependant, elles ont un rôle clé dans la gestion du litige :

  • Elles peuvent bloquer le compte du voyageur fautif.
  • Elles fournissent des preuves de réservation et de paiement pour appuyer la plainte du propriétaire.
  • Certaines proposent des garanties financières (AirCover chez Airbnb, assurance Abritel).

👉 En résumé, le cadre légal français protège mieux les propriétaires qu’il y a quelques années, mais la clé reste la vigilance sur la durée des séjours et le suivi à la fin de chaque réservation.

3. Airbnb et la gestion du risque squatteur

Comment Airbnb sécurise les réservations

Airbnb a largement développé ses systèmes de sécurité pour protéger à la fois les voyageurs et les hôtes. En 2025, la plateforme impose :

  • Le paiement intégral avant l’arrivée, ce qui limite le risque de faux profils ou de voyageurs impayés.
  • Des vérifications d’identité obligatoires pour la plupart des hôtes et voyageurs (pièce d’identité, selfie, parfois comparaison biométrique).
  • Un système d’avis réciproques qui permet aux hôtes de repérer rapidement les profils douteux ou mal notés.

Ces dispositifs réduisent considérablement la probabilité qu’une personne utilise Airbnb pour s’installer illégalement.

La couverture AirCover et ses limites en cas de squat

Depuis 2021, Airbnb a remplacé son ancienne garantie hôte par le programme AirCover. En 2025, celui-ci inclut :

  • Une protection contre les dégâts matériels jusqu’à plusieurs millions d’euros.
  • Une couverture en cas de perte de revenus liée à une annulation ou à un incident.
  • Une assistance 24h/24 pour les hôtes confrontés à des problèmes sérieux.

Toutefois, en cas de refus de départ d’un voyageur, AirCover atteint ses limites. Airbnb peut accompagner l’hôte dans ses démarches, bloquer le profil de l’occupant ou couvrir certains frais, mais elle ne peut pas forcer un squatteur à quitter le logement. Seule la justice peut prononcer une expulsion.

Témoignages de propriétaires

Certains hôtes racontent avoir rencontré des situations délicates, par exemple des voyageurs qui prolongent leur séjour sans payer, ou qui refusent de partir à la date prévue. Dans la majorité des cas, Airbnb intervient rapidement pour suspendre le profil et aider l’hôte à retrouver le contrôle de son logement.

D’autres témoignages mettent cependant en lumière les zones grises du dispositif :

  • Si le séjour dépasse 30 jours, Airbnb rappelle aux hôtes qu’ils entrent dans le cadre du bail d’habitation, avec une protection légale renforcée pour le locataire.
  • Dans certains pays, les règles locales rendent plus difficile l’expulsion rapide d’un occupant.

En France, la plateforme collabore généralement avec les autorités pour fournir toutes les preuves nécessaires, mais le délai reste celui de la justice.

Bonnes pratiques pour limiter le risque avec Airbnb

Pour réduire au maximum le risque d’un squatteur via Airbnb, plusieurs stratégies sont recommandées :

  • Limiter la durée des séjours à moins de 30 jours, surtout pour les locations en résidence secondaire.
  • Vérifier le profil des voyageurs : lire les avis, poser des questions avant d’accepter une réservation.
  • Mettre en place un check-out strict : remise de clés contrôlée, état des lieux rapide.
  • Travailler avec une conciergerie qui assure une présence régulière et peut réagir immédiatement en cas de problème.

Grâce à ces mesures, le risque de squat reste extrêmement faible. Airbnb, avec son système de paiement anticipé et ses protections hôte, demeure l’une des plateformes les plus sécurisées pour les locations saisonnières.

4. Booking.com et les squatteurs : un risque différent

Pourquoi Booking attire aussi des voyageurs pros et longs séjours

Contrairement à Airbnb, qui est historiquement associé à la location de courte durée entre particuliers, Booking.com est avant tout une plateforme hôtelière. Cela signifie que de nombreux voyageurs l’utilisent pour réserver une ou deux nuits d’hôtel, mais aussi pour des séjours professionnels ou des locations de moyenne durée (un mois ou plus).

Cette ouverture vers les séjours plus longs représente une opportunité commerciale pour les hôtes, mais elle peut aussi augmenter le risque de litige. En effet, un occupant qui dépasse la barre symbolique des 30 jours consécutifs bénéficie automatiquement d’une protection juridique plus forte en France. Cela peut compliquer les démarches en cas de refus de départ.

Ajay, concierge Hostcare, résume bien la situation : « Sur Booking, la vigilance doit être renforcée pour les séjours longs. Les locations saisonnières restent sécurisées, mais un contrat mal cadré peut donner à l’occupant plus de droits que prévu. »

Les garanties offertes par Booking aux hôtes

Booking.com propose aux hôtes différents mécanismes pour sécuriser leurs réservations :

  • Paiement en ligne via Booking (selon l’option choisie par l’hôte), qui assure que le séjour est réglé avant l’arrivée.
  • Possibilité de demander une caution ou un dépôt de garantie.
  • Outils de paramétrage des conditions d’annulation et des séjours minimum/maximum.

Cependant, tous les hôtes n’utilisent pas ces options. Certains choisissent encore le paiement direct par le voyageur à l’arrivée, ce qui peut fragiliser leur position en cas de problème.

Booking ne propose pas de couverture équivalente à AirCover d’Airbnb. L’hôte est donc davantage responsable de la gestion du risque et doit être particulièrement rigoureux dans son processus d’accueil et de suivi.

Que faire si un client refuse de quitter le logement ?

En cas de refus de départ sur une réservation Booking.com, la marche à suivre est similaire à celle d’Airbnb :

  1. Contacter immédiatement Booking via l’Extranet ou par téléphone.
  2. Fournir toutes les preuves (contrat, réservation, messages échangés).
  3. Demander l’assistance pour bloquer le profil du voyageur.
  4. Déposer plainte et entamer une procédure d’expulsion si nécessaire.

Booking accompagne les hôtes en fournissant un support administratif, mais, comme Airbnb, la plateforme ne peut pas expulser un occupant. Seule la justice française a ce pouvoir.

Bonnes pratiques pour limiter le risque avec Booking

Pour éviter les mauvaises surprises, les hôtes Hostcare recommandent de :

  • Fixer une durée maximale de séjour (ex. 28 jours) afin d’éviter la bascule vers un bail classique.
  • Privilégier le paiement via Booking plutôt qu’en direct.
  • Rédiger un contrat clair remis au voyageur à son arrivée, rappelant la date de fin du séjour.
  • Effectuer un check-out physique ou s’assurer qu’un concierge est présent lors du départ.

En résumé, Booking.com reste une plateforme sûre pour les locations saisonnières, mais la vigilance doit être accrue, surtout pour les longs séjours. Avec des règles bien définies et un suivi attentif, le risque de squat demeure exceptionnel.

5. Abritel (Vrbo) et la prévention du squat

Le système de caution et d’assurance sur Abritel

Abritel, appelé aussi Vrbo à l’international, se distingue par une politique axée sur la sécurité financière des hôtes. Dès 2025, la plateforme met en avant deux garanties clés :

  • La caution obligatoire pour de nombreuses annonces, fixée par le propriétaire et collectée via la plateforme.
  • La possibilité de souscrire à une assurance responsabilité civile et protection propriétaire, couvrant certains litiges avec les voyageurs.

Ce système de dépôt de garantie est un vrai plus face au risque de squat : un occupant mal intentionné sait qu’une partie de son argent peut être retenue en cas de problème, ce qui dissuade la plupart des tentatives.

Les cas rares mais possibles de squatteurs

Comme pour Airbnb et Booking, le risque de squat sur Abritel est extrêmement faible. Toutefois, des situations peuvent survenir :

  • Un voyageur qui prolonge son séjour sans payer.
  • Un départ non effectué, sans réponse du client.
  • Des réservations frauduleuses avec de fausses informations.

Ces cas restent marginaux, mais ils existent. La force d’Abritel réside dans la traçabilité des échanges et dans la possibilité pour l’hôte de conserver une caution, ce qui protège partiellement contre les pertes financières.

La position de la plateforme en cas de litige

En cas de litige grave, Abritel se positionne comme un médiateur. La plateforme peut :

  • Bloquer le compte du voyageur fautif.
  • Fournir aux autorités les preuves de réservation nécessaires.
  • Faciliter la rétention d’une partie de la caution pour compenser l’hôte.

Cependant, comme pour Airbnb et Booking, Abritel n’a aucun pouvoir légal d’expulsion. Le recours à la justice reste indispensable si un occupant refuse de quitter les lieux.

Bonnes pratiques pour limiter le risque avec Abritel

Pour sécuriser encore davantage leurs locations via Abritel, les hôtes peuvent adopter plusieurs stratégies :

  • Toujours activer le dépôt de garantie : il constitue un levier dissuasif très efficace.
  • Limiter la durée des séjours à moins de 30 jours pour éviter les droits renforcés des locataires.
  • Bien vérifier l’identité des voyageurs en demandant des informations complémentaires avant le check-in.
  • Mettre en place un état des lieux précis, pour avoir une preuve en cas de litige.

Ajay, concierge Hostcare, insiste souvent auprès des propriétaires : « La prévention est la clé. Un voyageur qui sait qu’un concierge l’accueille, qu’un état des lieux est fait et qu’une caution est en place, n’a aucune raison de tenter de s’incruster. »

En conclusion, Abritel se révèle être une plateforme particulièrement sécurisée grâce à son système de dépôt de garantie. Le risque de squat y est encore plus limité que sur d’autres sites, à condition que l’hôte utilise correctement les outils mis à sa disposition.

6. Les bonnes pratiques pour se protéger des squatteurs

Filtrer ses voyageurs

La première étape de prévention consiste à sélectionner soigneusement ses locataires. Avant d’accepter une réservation, il est conseillé de :

  • Vérifier l’identité et les avis laissés par d’autres hôtes.
  • Échanger quelques messages pour s’assurer du sérieux du voyageur.
  • Refuser les séjours trop longs (plus de 30 jours) en location saisonnière classique.

Un locataire transparent et communicatif est rarement un squatteur potentiel.

Éviter certains risques

Certaines situations augmentent le risque de mauvaise expérience :

  • Les réservations de dernière minute sans profil vérifié.
  • Les demandes de séjours très longs via des plateformes conçues pour la courte durée.
  • Les voyageurs qui cherchent à négocier fortement en direct, souvent signe de mauvaises intentions.

Mieux vaut privilégier la prudence et décliner une réservation douteuse.

Sécuriser son logement

Au-delà du choix des voyageurs, il est essentiel de mettre en place des mesures de sécurité :

  • Rédiger un contrat clair qui rappelle la durée du séjour et l’interdiction de rester au-delà.
  • Réaliser un état des lieux à l’entrée et à la sortie.
  • Mettre en place un système de dépôt de garantie (via Airbnb, Booking ou Abritel, ou en direct si possible).

Ces éléments permettent de disposer de preuves solides en cas de litige.

S’appuyer sur une conciergerie professionnelle

Faire appel à une conciergerie comme Hostcare constitue une garantie supplémentaire. Les concierges assurent une présence régulière, un suivi des check-in et check-out, et peuvent intervenir rapidement en cas de problème. Cette réactivité est souvent décisive pour éviter qu’une situation ne dégénère.


7. Que faire en cas de squat avéré ?

La procédure d’expulsion légale en 2025

Si malgré toutes les précautions un voyageur refuse de quitter les lieux, la procédure reste encadrée par la loi. Le propriétaire doit :

  1. Déposer plainte immédiatement auprès de la police ou de la gendarmerie.
  2. Saisir le tribunal judiciaire pour obtenir une décision d’expulsion.
  3. Faire intervenir un huissier pour exécuter cette décision.

Il est interdit de se faire justice soi-même (changer les serrures, couper l’électricité). Ces pratiques peuvent se retourner contre le propriétaire.

Dépôt de plainte et rôle des plateformes

Les plateformes comme Airbnb, Booking et Abritel accompagnent les hôtes en fournissant toutes les preuves de réservation (contrat, paiements, échanges). Elles peuvent également bloquer le compte du squatteur et alerter les autorités si besoin.

Recours possibles et indemnisation

Selon le cas, le propriétaire peut :

  • Obtenir une indemnisation via la caution ou l’assurance de la plateforme.
  • Demander une compensation pour perte de revenus (AirCover d’Airbnb, assurance Abritel).
  • Engager une action civile pour dommages et intérêts.

Conclusion : un risque réel mais marginal en location saisonnière

Le squat est l’une des plus grandes peurs des propriétaires, mais dans la réalité, il reste extrêmement rare dans le cadre de la location saisonnière. Les séjours courts, les paiements anticipés et la rotation rapide des voyageurs limitent largement ce risque.

En 2025, les plateformes comme Airbnb, Booking et Abritel disposent de dispositifs solides pour protéger les hôtes. Le véritable enjeu réside dans la vigilance des propriétaires : filtrer ses voyageurs, limiter les séjours longs, établir des contrats clairs et, si possible, déléguer la gestion à une conciergerie professionnelle.

L’essentiel est de garder en tête que la loi française protège désormais davantage les propriétaires contre les occupations illégales. En combinant les outils des plateformes et les bonnes pratiques, louer son bien en courte durée reste une activité sûre et rentable.

👉 Le risque zéro n’existe pas, mais avec préparation et accompagnement, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles… et vos voyageurs aussi.

Articles similaires

Partager cet article

Voir plus d'articles